Anovulation, azoospermie, trompes bouchées ou imperméables, incompatibilité ou facteurs inexpliqués, PMA, procréation médicalement assistée, fécondation in vitro, FIV, Fivete, insémination artificielle sont des termes de plus en plus récurrents que les couples en difficulté de concevoir d’enfants entendent lors des consultations en gynécologie.
Pour un couple, les difficultés à concevoir d’enfants n’est pas toujours synonyme d’infertilité, pour un couple dont la femme est âgée de 25 ans et ayant des rapports réguliers non protégés, la probabilité qu'elle tombe enceinte est de 25 %, donc plusieurs mois sont parfois nécessaires afin d’obtenir une grossesse, 10 % de couples mettent 18 mois pour l’obtenir.
La fertilité des femmes étant inversement liée à leurs âges, le risque d’infertilité chez une femme de 25 ans est de 5 %, il est de 20 % à 35 ans et de 50 % à 40 ans.
L’infertilité est évoqué lorsqu’on n’obtiendra pas de grossesse après 12 à 24 mois de rapports réguliers non protégés, elle pourra être que provisoire, tandis qu’une stérilité est un état définitif et irréversible d’incapacité à concevoir.
Notons qu’une femme ayant déjà donné naissance à des enfants pourra se retrouver dans l’incapacité à concevoir de nouveau, on parle dans ce cas d’infertilité secondaire, infertilité primaire pour celle qui n’a jamais conçu d’enfants
Pour un couple, les causes d’infertilité sont multiples et peuvent être d’origine féminine, masculine et mixte, problèmes d’ovulation, trompes bouchées, azoospermie, incompatibilité, fausses couches.
D’après une étude de l’OMS en 1992 sur 8500 couples, l’infertilité d’un couple peut être d’origine féminine représente 37% des cas, masculine 8% des cas, mixte 35 % des cas et inexpliqués pour 20 % des cas.
Les points à vérifier afin d’identifier la ou les causes de l’infertilité sont la qualité du sperme (azoospermie et autres) et les voies génitales chez l’homme, l’ovulation (anovulation) et les voies génitale de la femme (trompes bouchées) et la compatibilité entre le sperme et les milieux génitaux de la femme.
Pour les femmes qui sont infertiles à cause des problèmes de grossesse telle que les fausses couches et les fausses couches à répétitions pourront être aidées par traitements médicaux en poussant les explorations afin de rechercher les causes
L’infertilité masculine est étroitement liée à la qualité du sperme et à la capacité de le déposer.
Un spermogramme permettra de révéler les anomalies spermatiques, qui sont diverses et dont les causes sont encore peu connues.
l’azoospermie : l’absence totale des spermatozoïdes dans le sperme à cause d’un problème de production ou d’évacuation.
l’asthénospermie : un manque de mobilité touchant plus de 60 % des spermatozoïdes.
l’oligospermie : une faible concentration des spermatozoïdes dans l’éjaculat.
La tératospermie est une altération séminale dans laquelle il existe un nombre élevé de spermatozoïdes avec des anomalies morphologiques >96 %.
la nécrospermie : l’éjaculat contenant plus de 50 % de spermatozoïdes morts.
Ces anomalies du sperme présentent de façon isolée ou combinée peuvent expliquer l’infertilité chez l’homme.
Les anomalies spermatiques sont dues à des dysfonctionnements organiques au niveau des testicules ou des insuffisances hormonales inhibant la spermatogenèse.
La cryptorchidie : les testicules qui restent à l’intérieur du corps, or pour que la spermatogenèse se déroule normalement les testicules doivent être dans les brousses ou la température est de 33° au lieu de 37°.
La varicocèle : une dilatation d’une veine au niveau du cordon spermatique qui augmente la température locale et empêche la spermatogenèse.
La mucoviscidose : maladie génétique qui entraîne une infertilité quasi systématique chez 98 % des hommes touchés par l’absence ou des anomalies aux niveaux des canaux déférents.
L’orchite : une inflammation des testicules qui inhibe la spermatogenèse provoquée par des infections virales comme les oreillons.
L’épididymite : inflammation de l’épididyme causée par des infections bactériennes ou sexuellement transmissibles empêchant l’évacuation du sperme produit.
Les lésions irréversibles : lésions des testicules ou des canaux déférents suite à un traitement par radiothérapie ou chimiothérapie, une chirurgie de la prostate, de la vessie ou de la colonne vertébrale voir simplement un traumatisme des testicules.
L’impuissance, l’éjaculation précoce ou rétrograde (éjaculation dans ma vessie).
Insuffisance de secrétions des hormones régissant la spermatogenèse testostérone, LH et FSH.
Une insuffisance de testostérone entraîne entre autres l’arrêt de la spermatogenèse : plus de spermatozoïdes fabriqués.
Une secrétait insuffisante de LH - FSH : l’hypogonadisme qui se traduit par une azoospermie sécrétoire, les causes peuvent être génétiques, tumeur hypophysaire, diabète, hyperthyroïdie.
En absence de pathologie, l’hygiène de vie (drogues, stress, tabac, alcool.), certains médicaments, l’exposition à certains produits chimiques ou même la chaleur peuvent expliquer l’infertilité masculine.
Selon le diagnostic, les solutions proposées en cas d'infertilité masculine sont la FIV ou la Biopsie testiculaire avec une FIV ICSI ou IMSI.
Contrairement à l’infertilité masculine, les causes de l’infertilité féminine sont plus nombreuses, plus connus et plus faciles à traiter.
Ont des origines multiples : ménopause précoce, anomalies génétiques, dérèglement hormonal, ovaires polykystiques, traitements par chimiothérapie, obésité, une insuffisance rénale ou une anomalie des glandes surrénales.
Caractérisées le plus souvent par une absence ou d’une faible fréquence des règles, les troubles d’ovulations sont les causes les plus fréquentes d’infertilité féminine, il pourra s’agir d’une anovulation, absence totale d’ovulation ou une ovulation peu fréquente et/ ou irrégulière.
Notons que ces troubles peuvent être observées chez des femmes observant régulièrement leurs règles.
L’obstruction totale ou partielle voir l’absence des trompes de Fallope causée par des infections, interventions chirurgicales, endométriose ou endommagées suites à une grossesse extra-utérine.
Ces anomalies empêchement les spermatozoïdes à atteindre l’ovule et par la suite la fécondation et la grossesse.
Comme l’hypercholestérolémie augmentation anormale de la prolactine en dehors de la grossesse perturbe les cycles par conséquent l’ovulation.
Les troubles hormonaux peuvent être expliqués par certains traitements médicaux et la prise de certains médicaments, des maladies comme l’insuffisance rénale, hyperthyroïdie ou certaines tumeurs hypophysaires.
Des anomalies qui affectent la sécrétion et la qualité de la glaire cervicale qui facilite le passage des spermatozoïdes vers l’utérus et les trompes.
Des problèmes anatomiques, infections, chirurgies antérieures et certains traitements médicaux sont les principales causes de ces anomalies.
Les fibromes, polypes et les ovaires polykystiques gênent l’implantation des embryons et augmentent le risque de fausses couches.
L’infertilité pourra rester sans explication après les explorations et on attribue souvent les causes à des facteurs psychologiques.
Au-delà de 36 mois d’infertilité inexpliquée les chances de grossesse normale diminuent considérablement.
Représente la majeure partie des cas d’infertilité et la plus difficile à traiter, elle est composée de facteurs masculins et féminins et la difficulté réside dans la synchronisation des traitements.
La prise en charge tiendra compte avant tout des causes de l’infertilité trouvées lors des investigations médicales.
La nature de la prise en charge tiendra compte des chances de réussite et dépendra de l’âge de la patiente, sa réserve ovarienne et les antécédents médicaux du couple.
Quatre approches peuvent être suivis: l’hygiène de vie, traitement médical, la chirurgie ou la PMA: procréation médicalement assistée avec ses différentes techniques, FIV ou fivete: fécondation in vitro et l'insémination artificielle.
Certains comportements ou habitudes influencent négativement la fertilité féminine ou masculine tel que l’excès alimentaire donnant lieu à l’obésité, le tabagisme, la consommation d’alcool, drogues et produits dopants ou la pratique intensif de sport.
La perte de poids en cas d’ovaires micro-poly-kystiques associée à une obésité est une approche souvent efficace qui permettra de retrouver une ovulation spontanée et qui améliore l’efficacité du traitement médical.
Chez l’homme, l’exposition prolongé à des sources de chaleur pendant des périodes prolongées conduit à l’augmentation de la température des testicules et inhibe la spermatogenèse.
L’effet de la consommation des drogues, l’abus de consommation d’alcool ou de produits dopants ont démontré leurs effets négatifs sur la spermatogenèse.
Chez la femme, en cas de trouble de cycle menstruel ou d’absence d’ovulation dus à un dérèglement hormonal, la prise de certains médicaments agissant sur le niveau des hormones et de stimuler les ovaires, de même chez l’homme des traitements hormonaux de longue durée permettront la reprise de la spermatogenèse.
Chez la femme, la reperméabilisation de trompes bouchées permettra un fonctionnement normal des trompes après l’intervention, La libération d’adhérences, la réparation des lésions endométriose ainsi que l’ablation de polypes ou fibromes peuvent favoriser la grossesse.
Chez l’homme, des anomalies spermatiques peuvent être corrigées grâce à la chirurgie, varicocèle, dilation des veines du cordon spermatiques.
Le recours aux techniques et pratiques de la procréation médicalement assistée PMA, ainsi le recourt à la fécondation in vitro : FIV ou fivete, l’insémination artificielle associées ou non à une biopsie testiculaire pourront permettre à un couple diagnostiqué infertile d’avoir un enfant en intervenant sur le processus de la procréation.
Ces techniques sont souvent associées à un diagnostic préimplantatoire (DPI) afin de s’assurer de la qualité des ovules, spermatozoïdes et ovocytes.
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